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Premières impressions de la rentrée,être sévère ou sympa ?

Photo du rédacteur: Porhel Yaakov.IPorhel Yaakov.I

Dernière mise à jour : 5 nov. 2019




C'est la question que tous les jeunes enseignants se posent et les conseils proposés sont souvent "Sois dur au début et petit à petit tu te radoucis, mais au début il faut leur faire peur...." ou "Il faut leur montrer qui est le patron dès le départ" j'ai même entendu "Les 2 premiers mois si tu lâches un sourire tu perds ton autorité pour toute l'année" ... bref vous avez compris.




La vrai question est "Etre moi ou ne pas être moi" ?


Tout d’abord, il y a l’attachement éventuel des élèves envers vous, attachement qui fait toujours plaisir et qui peut même être moteur dans la manière dont les élèves vont s'investir.


Vous verrez que les positions en salle des professeurs sont divergentes sur cet aspect : certains l'utilisent à fond , d’autres s’en éloignent. Ensuite, derrière cette interrogation sur le positionnement se cache celle de votre autorité, de la manière dont vous allez placer le curseur par rapport aux élèves et les réactions que cela va engendrer de leur part.

En vérité, vous aurez beau vous abreuver de tous ces conseils, observer des collègues pour vous en inspirer (voire les imiter), vous ne pourrez faire en dehors de qui vous êtes !! Votre personnalité donnera forcément une couleur à votre mode de relation aux élèves et c’est tant mieux.


L'équilibre

l’idée est donc d’être le plus naturel possible mais il se peut que vous soyez de nature trop dure ou l'inverse, il faut donc chercher à équilibrer notre attitudes pour instaurer le cadre dont les élèves ont besoin pour se sentir dans un cadre (milieu/environnement/ambiance) sécurisé apte au travail. (Du coup votre comportement peut varier d'une année à l'autre ou d'une classe à l'autre)


La peur en classe.

Si vous envisagez encore d'utiliser la peur pour gagner le respect de vos élèves voici l'extrait d'un article qui j’espère, vous fera changer d'avis

"Malgré l’avancée de la recherche, l’enfant est encore trop souvent perçu comme un petit être tyrannique qu’il faut canaliser et redresser en lui imposant des limites strictes et de la frustration.
Pourtant, les données scientifiques actuelles sur le fonctionnement du cerveau de l’enfant vont à l’encontre de toute forme d’éducation autoritaire. De nombreuses recherches en neurosciences affectives et sociales ont montré que plus un enfant était élevé dans un contexte chaleureux et empathique, plus les aires affectives de son cerveau se développaient et plus il a avait de chances de devenir lui-même chaleureux et empathique.
Au contraire, une éducation autoritaire et punitive risquait de rendre l’enfant plus agressif, à l’image de ses éducateurs.
De plus, on a constaté que les compétences sociales et émotionnelles des enfants sont largement liées à leurs capacités intellectuelles.
On a pu constater observer que l’humanité, la bienveillance et l’empathie de l’adulte favorisent les capacités cognitives de l’enfant telles que sa compréhension, sa mémoire, ses apprentissages, sa motivation, son attention ou encore sa créativité.
À l’inverse, le stress engendré par des réactions agressives de l’adulte peuvent venir freiner la mobilisation de ses capacités cognitives et ses apprentissages.
Donc, non ce n’est pas la frustration qui fait grandir un enfant, mais l’affection que lui porte l’adulte.
Notre vie de tous les jours nous soumets, enfants comme adultes, à suffisamment de frustrations (ou insatisfactions).
Plus on peut les éviter, mieux c’est.
MOM Trotteur

je vous invite aussi a étudier le commentaire de Rachi sur parachat vaët'hanane chapitre 6 passouk 4.


Un autre article sur la peur dans le système scolaire est à venir, restez connectés ;)


Si vous voulez d'autres témoignages voici un article qui traite le sujet


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