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Photo du rédacteurPorhel Yaakov.I

3 sujets sensibles traité par le Rav'Hadakov

Dernière mise à jour : 25 nov. 2019

Extrait de son livre

Le renvoi

Il ne faut jamais sortir un enfant de classe.

Si l'enfant dérange tellement au point de ne plus pouvoir enseigner, il faut, soit l'occuper avec autre chose, soit le mettre dans une autre classe. Et ce pour trois raisons :

1. Pour un enfant être renvoyé équivaut à être en exil dans ce cas la règle apporter dans le traité Makot s'applique pour le maître à savoir : "Talmid chegala...-Un élève envoyé en exil verra son maître

exilé avec lui".

L'enseignant a-t-il pensé à cela ?

2. l'enseignant est responsable de l'élève même lorsque celui-ci à été renvoyé. a-t-il montré qu'il était conscient de cette responsabilité ?

Si l'élève ressent que le maître n'est nullement préoccupé par sa situation cette sanction aura un effet néfaste sur lui.

3. Nous avons déjà expliqué que celui qui enseigne la Torah à un enfant est considéré comme s'il l'avait enfanté. Or aucun parent sensé ne renverrait son enfant de sa maison comment l'enseignant peut-il donc "abandonner son enfant" ?

Pression positive

La "pression" peut être un levier constructif en éducation, à condition que l'élève ressente qu'elle est animée par l'amour. Pour comprendre cela prenons l'exemple de deux amis. Si l'un écrase le pied de l'autre involontairement, cela ne serait absolument pas un problème. Cependant, s’il y avait un différend entre les deux, alors le simple fait de se toucher est ressenti comme une provocation...

Plus la pression est importante plus l'amour doit être grand.

Sanction physique

Dans les anciennes générations, il pouvait arriver qu’un enseignant use de sanction physique pour reprendre un enfant. Il va de soi qu’en tel comportement est proscrit. Pire, l’expérience a montré que frapper un enfant était non seulement totalement contre productif, mais qu’en plus cela avait es répercussions catastrophiques.

Sans parler du fait que, lorsqu'un maître donne un coup par colère, il transgresse l'interdiction absolue de frapper un juif.

Rapporté de "A chassidisher DERHER"

Source :

Ha'hinou'h Veame'hane'h du Rav'Hadakov

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